Jikaëlle - Entre Ici et Ailleurs



    En résumé:                                        

 Ville d’origine :   Saint-Maur-des-Fossés (94)
 Signe du zodiaque :   Scorpion
 Plat préféré :   Le poulet au curry rouge !
 Lève-tôt ou oiseau de nuit :  Oiseau de nuit
 Réseaux sociaux utilisés :  Facebook, Youtube, Instagram, Twitter...
 La chanson que vous écoutez en boucle en ce moment :   En fait, en ce moment, j’écoute plutôt tout plein de chansons folk en “aléatoire” !
 Citation préférée :  “Ces petits riens ont tous quelque chose, Quelque chose en commun qui nous métamorphose, Ces éclairs de vie qui courent entre les choses” (Jean-Louis Aubert)
 Votre super talent/pouvoir :   Je suis capable de découvrir des bleus sur mon corps sans me souvenir de quand et où je me suis cognée toute seule.
   
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Bonjour Jikaelle, Merci d'avoir accepté de répondre à mes questions pour le blog. Vous êtes auteure-compositrice-interprète et guitariste française . Vous avez déjà deux albums - "Évasions" et "Évidences" et votre troisième album "Entre ici et ailleurs" est sorti en Février cette année. En quoi cet album est pour vous un "nouveau départ" comme le suggère le premier titre?
Bonjour ! En effet, après la sortie de mes deux premiers albums en 2014 et 2017, me revoilà pour vous présenter le p’tit nouveau ! Cet album, comme les deux précédents, représente assez bien mon état d’esprit au quotidien : souvent ici et ailleurs à la fois. Je ne sais pas vraiment si ce nouveau disque est un “Nouveau départ”, je dirais plutôt qu’il est la continuité des deux autres. Que son évolution suit - en quelque sorte - la mienne, au fil des années. Quoi qu’il en soit, oui, bien vu : j’ai effectivement fait le choix de dévoiler “Nouveau départ” comme premier titre. Je trouve que c’est un joli symbole thématique et, surtout, que l’ambiance musicale un peu planante de celui-ci reflète assez bien l’esprit global que j’ai voulu évoquer dans ce 3ème album.
 Entre ici et ailleurs | 2020
Vos premières rencontres avec la musique étaient en jouant de la guitare. Vous souvenez-vous de ce qui vous a poussé à écrire des textes et des chansons, puis des albums et comment cela s'est-il passé? Comment ne puis-je pas m’en souvenir ! Même si j’ai démarré la guitare il y a une bonne dizaine d’années maintenant et que je m’amusais à écrire des chansons avec mon cousin quand nous étions à l’école primaire, c’est évidemment ma rencontre avec Bernard Léchot, en décembre 2011, qui a marqué un tournant dans mon rapport à la musique. Il venait de Suisse, j’habitais en France. Nos chemins se sont croisés et, depuis, il est vrai qu’ils ne se sont plus vraiment quittés. Lui avait déjà sorti plusieurs albums et c’est assez naturellement que l’idée d’en faire pour et avec moi est venue. A vrai dire, ce n’était pas l’idée première de notre collaboration mais, après avoir composé 4-5 chansons pour le plaisir, nous nous sommes dit “pourquoi pas continuer à composer ensemble et faire un album ?”. En parallèle, et assez rapidement, nous nous amusions aussi à faire quelques reprises… je nous revois encore partager un petit duo sur la très belle chanson “Slip Sliding Away” de Paul Simon !

   Vos albums précédents sont un mélange de variété française et de guitare acoustique, tandis que votre dernier album est de style folk et country. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l'évolution de votre style et vos influences au fil des années?

   A vrai dire, cela s’est fait assez naturellement. J’ai beaucoup baigné dans la chanson française et l’envie de mettre des mots - dans cette langue - sur ce que je ressens, perçois ou imagine m’a toujours paru évidente. Concernant le style musical qui s’est affiné au fil des années, je crois surtout que c’est dû à l’évolution des choses que je me suis mise davantage à écouter. Des artistes que je connaissais déjà mais que j’ai eu envie de connaître un peu mieux, mais aussi des artistes qui m’ont été recommandés par des proches. Je pense notamment à Morgoran qui m’a fait découvrir plusieurs chanteurs folk américains ! Et dès qu’on met un pied là-dedans… c’est tout un nouveau monde musical qui s’ouvre à nous. Avec tout plein de chanteurs parfois peu connus et qui mériteraient de l’être !

   Dans votre premier album, vous avez une chanson nommée "Page blanche". Ressentez-vous toujours les mêmes sentiments devant la "page blanche" et comment vous sont venues vos inspirations pour votre nouvel album?

   Honnêtement, je crois simplement que si je n’ai pas l’inspiration, je ne vais pas rester là, devant ma feuille blanche, à chercher désespérément un sujet de chanson. Je fais plutôt partie des personnes qui s’inspirent des petits riens et, si les idées me viennent lorsque je ne suis pas chez moi, je m’empresse généralement de les enregistrer sur mon téléphone pour ne pas les oublier… afin de les développer une fois à la maison !



   Qui est le garçon de porcelaine?

    Ah ah ! Mystère… Plus sérieusement, je l’ai imaginé. Mais je crois que l’on peut tous un peu se retrouver en lui dans les moments où l’on a besoin de prendre un peu de recul et de profiter de l’instant,  moi la première. A ce propos, une fois l’orchestration de ce titre terminée, plus je l’écoutais, plus des images de dessins me venaient en tête. C’est pourquoi j’ai eu le plaisir de collaborer avec mon amie et artiste 2D/3D Marina Tsuzuki, qui a tout de suite accepté de mettre en image cette chanson, la rendant encore plus poétique. Je suis très heureuse de ce clip !



   Jusqu'à présent, vos trois albums ont été financés par vos fans. Vous sentez-vous plus libre lorsque vous produisez de cette façon et cela a-t-il créé une connexion spéciale avec vos fans?

   C’est certain. Avec Bernard, nous nous sommes toujours dits que nous préférions faire plutôt qu’attendre. Alors nous avons entrepris ces 3 albums - j’en profite pour dire qu’il a aussi sorti son dernier disque “Impasse du bonheur” en Février dernier - de manière artisanale. Pour avoir, au final, je trouve, des CDs qui nous ressemblent réellement. Evidemment, je ne cesserai de remercier toutes les personnes qui ont participé aux financements de ces albums car, il est clair que sans eux, cela aurait été vraiment plus compliqué. Et, oui, je suis certaine que ces trois aventures ont permi de créer une connexion particulière avec eux et j’en suis très touchée.


   Vous avez une reprise de votre chanson "Pas de temps" en espagnol. Quel est votre lien avec cette langue et la culture/ musique espagnole?

   Aucune ! Haha ! Si ce n’est que j’ai toujours eu des affinités avec cette langue ! Au lycée, pour le baccalauréat, j’avais même pris espagnol en première langue, avant l’anglais ! Puisque l’on parle de cette chanson… j’en profite pour vous dire que j’ai eu beaucoup de plaisir à la partager dans d’autres langues encore, avec les adorables artistes Sanzy Viany - en version franco-camerounaise ! - et Chris Combette - en version franco-créole !



   Qu'avez-vous fait pendant la pandémie? Etait-ce le bon moment pour créer de nouveaux projets, pour écrire? Et quel impact pensez-vous que cela aura sur les artistes? 


   A vrai dire, au début, je suis partie dans un petit défi de publier un extrait de chanson par jour sur mon compte Instagram. C’était assez chouette ! Mais, en parallèle, je dois dire que cette période n’a pas été des plus créatives pour moi. J’ai eu plutôt le besoin de faire d’autres choses… pour y revenir avec encore plus de plaisir ensuite ! Parce que oui, nous avons tout de même profité du confinement et de la distance obligée entre nous pour mettre en images “Ici, ailleurs…et un peu là quand même”, le seul titre instrumental de mon dernier album ! Merci à Erwan Mouly, Bernard Léchot, Morgoran et Michel Bertarionne ! Concernant l’impact qu’il y aura sur les artistes suite à cette période, je pense que c’est une histoire de ressenti vraiment personnel et propre à chacun. Il m’est difficile de parler à la place des autres…




   Vous collaborez souvent avec Morgoran - un artiste qui vit en Suisse et que j'ai également interviewé -  prévoyez-vous de faire une chanson ou un projet musical ensemble à l'avenir?


   Comme je le disais, Morgoran fait parti des personnes qui m’ont fait découvrir de jolies choses musicales… mais c’est aussi et surtout un ami et un artiste que j’apprécie vraiment. Je ne sais pas si nous aurons un “projet commun” dans le futur mais je dirais plutôt que j’espère que notre collaboration actuelle - sur nos albums respectifs et sur scène - continuera ! Je pense aussi à Erwan Mouly, qui habite plus près de chez moi, avec qui j’ai beaucoup de plaisir à partager des moments musicaux, sur scène, sur disque et en vidéos ! C’est un multi-instrumentiste au talent fou !






   Savez-vous quand vos prochains concerts et événements en France et en Suisse auront lieu et avez-vous des projets à venir prochainement ?

   Alors ! Que vous dire ? Oui, nous espérons pouvoir refaire des concerts tout bientôt. Nous en avons décalé certains… il n’y a plus qu’à espérer que les conditions sanitaires le permettent ! En tout cas, toutes les informations sont à retrouver sur mon site www.jikaelle.com et sur les réseaux sociaux ! Au plaisir de vous y croiser ?






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