Cassandre présentent leur nouveau single
Bonjour Pier et Flo ou Cassandre,
Merci d'avoir accepté de répondre à mes questions pour le blog.
Vous êtes un duo français. Votre premier album "Cassandre" est sorti en 2014 avec une réédition Deluxe en 2016.
Il semble que tout a changé pour vous, lorsque vous vous êtes rencontrés pendant vos études quand votre passion pour la musique vous a réunis pour ce duo, mais avant cela, comment chacun de vous était-il engagé dans la musique?
Pier : Bonjour ! Merci beaucoup pour cette interview ! Disons que lorsque nous nous sommes rencontrés, j’écrivais déjà des chansons dans mon coin. Je les ai présentées à Flo et assez rapidement et naturellement, il a participé vocalement à ces mélodies puis nous avons peu à peu co-écrit et co-composé des chansons. Et je crois au plus profond de moi que notre lien a été vraiment bénéfique pour la création.
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| Cassandre | Burning dancefloor | single | 2020 |
Vous jouez tous les deux d'instruments de musique, écrivez de la musique et du texte pour vos chansons, mais quelle est la pièce unique que chacun apporte au duo que l'autre ne pourrait pas remplacer ?
Flo : Dure question car nous travaillons ensemble depuis si longtemps ! Mais je dirais spontanément que Pier apporte le cadre, la théorie musicale et moi, je crois que j’apporte mon intuition et de la liberté qui me viennent sans doute de ma démarche autodidacte.
Il y a beaucoup de références à la littérature dans votre musique, votre nom est également tiré de la mythologie grecque. Quels écrivains vous ont le plus influencés ?
Flo : Il est vrai que la littérature nous est chère à l’instar des autres arts. De nombreux auteurs nous accompagnent, à des moments différents de nos vies… Pour ma part, j’aime énormément les livres “qui font du bien”, ceux où les mots sont presque comme une nourriture.
Pier : Plus que des auteurs, ce sont plutôt des œuvres qui m’ont accompagné : “Les Liaisons Dangereuses” de Choderlos de Laclos, “Voyage au centre de la Terre” et autres voyages fantastiques de Jules Verne, “Huis clos” de Jean-Paul Sartre, “Alice au pays des merveilles” de Lewis Caroll, “Le Prophète” de Khalil Gibran ou bien encore “Hygiène de l’assassin” d’Amélie Nothomb.
Vous avez essayé à plusieurs reprises de représenter la France à l'Eurovision avec vos chansons, comme «Paris la nuit». L'Eurovision choisit souvent une chanson avec un message social fort. Quel serait votre message lorsque vous gagnez ?
Pier : Le message essentiel que nous tentons de porter depuis nos débuts est l’idée d’être libre. Sans liberté, le bonheur est selon nous inévitablement compromis et rend l’amour de l’autre, l’amour des autres impossible.
Avez-vous d'autres ambitions musicales et des sommets que vous aimeriez conquérir?
Flo : Notre seule ambition est d’avoir encore et toujours la possibilité de faire vivre Cassandre. C’est un besoin. Nous aimons profondément ce que nous faisons, qu’il en déplaise à certains. L’idée d’avoir construit ce lien depuis des années opère aujourd’hui dans nos vies de manière profonde sans qu’il ne prenne toute la place. C’est notre moyen d’expression mais aussi l’espace où Pier et moi-même pouvons exister.
En parlant de Paris pendant la nuit... quels sont vos endroits préférés à Paris que vous visitez souvent de jour ou de nuit ?
Pier : Nous connaissons relativement bien Paris, Flo indéniablement plus que moi. Pour ma part, je dirais que j’ai un faible pour l’Île de la Cité même si tous les quartiers de Paris ont leur lot de surprise ! A une époque, nous avions pour habitude d’arpenter la capitale à pied en suivant des thématiques… Comme le Paris romantique, le Paris de l’Art Nouveau ou encore le quartier latin...
Flo : Pour moi, Paris est un dédale infini où je ne cesse d’être surpris par des découvertes artistiques, culinaires, humaines. Paris a bien des visages. J’aime autant prendre un bain de soleil sur le canal Saint-Martin avec de la musique dans les oreilles, que de marcher le long des quais en regardant les péniches passer ; j’aime les églises, surtout Saint-Etienne-du-Mont ; j’aime les musées, les lieux à la fois très anciens comme le Louvre, la cour du Palais-Royal, mais aussi des étendues plus vastes comme le Palais de Tokyo, les petites rues pleines d’échoppes comme la rue Saint-André des Arts, et puis… j’aime les pâtisseries, le chocolat, découvrir un artisan, partager sur un savoir-faire… Paris est infini...
En dehors de la production musicale, avez-vous d'autres loisirs ou activités artistiques ? On sait par exemple que Flo fait des vidéos de relaxation sur YouTube (ASMR).
Flo, comment avez-vous commencé et ce qu’est-ce que l’ASMR signifie pour vous ?
Flo : L’ASMR est une sensation physique déclenchée par certains sons, certains mouvements très doux. On le ressent depuis tout petit et cela permet vraiment de se déconnecter des pensées parasites. L’ASMR sur YouTube, c’est un peu mon violon d’Ingres. J’aime profondément composer de la musique, mais j’aime aussi composer avec le silence, redécouvrir le chuchotement dans ce qu’il a de plus doux, bienveillant nous ramenant à l’enfance. L’effet que peut avoir le son sur l’esprit et le corps me fascine.
Comment la pandémie de 2020 a-t-elle changé vos plans et comment vous y êtes-vous adapté ? Est-ce que c’était une période productive pour vous ?
Pier : Nous sommes tous touchés dans notre quotidien par cette pandémie et nous pensons à toutes les personnes qui souffrent de ce virus. Il est important de nous protéger les uns les autres ! Mais oui, cette pandémie a eu un impact sur notre projet musical, sur les dates de sortie, sur nos envies de showcase ou concert qu’il nous faut envisager pour plus tard malheureusement. Cette pandémie nous a empêchés également de nous voir notamment durant le confinement qui avait contraint les pays européens à fermer leurs frontières, et le fait que j’habite en Suisse nous a obligé à trouver des alternatives virtuelles
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Flo : C’est vrai que le confinement et la période qui a suivi ne sont pas du tout propices pour les projets artistiques. Pour ma part, ce fut une période lors de laquelle j’ai saisi la chance de pratiquer et d’approfondir la méditation et la sophrologie. Ce que j’ai le moins bien vécu, c’est la privation des libertés.
Quel est le meilleur conseil que vous ayez reçu jusqu'à présent pour faire de la musique?
Flo : Le meilleur conseil ? De persévérer sans doute.
Pier : Et de ne pas rester dans notre bulle, de faire de la musique en étant conscient de ce qui nous entoure.
Votre nouveau single "Burning Dancefloor" est sorti le 16 octobre. Comment est née l'idée et pourquoi avez-vous décidé que ce serait en anglais ? Ciblez-vous plus d'audiences internationales avec ce single ?
Pier : Nous voulions faire un titre dansant mais qui cachait un sens moins léger. Lorsqu’on écoute cette chanson, on imagine d’abord simplement un jeu brûlant de séduction sur le dancefloor entre deux individus. Mais si l’on imagine que ce(tte) partenaire est une allégorie de la Nature, alors on peut comprendre que notre texte évoque le rapport de l’Homme face à la Nature, elle qui nous donne tant mais qui peut et sait tout reprendre.
«Burning Dancefloor», va-t-il y avoir un clip ? Et avez-vous déjà un concept ?
Flo : Oui ! Il était impératif pour nous de revenir avec un titre accompagné d’une illustration visuelle. Le clip est déjà prêt et est une réalisation de notre ami Jodel Saint-Marc avec qui nous avons souvent collaboré. Une fois de plus, il nous a emmené au cœur de l’Auvergne et aussi à la Cité du Design à Saint-Etienne pour réaliser ce nouveau clip.
Que encore pouvons-nous attendre de vous à l'avenir proche?
Pier : un album et des concerts, évidemment!
Flo : C’est l’essentiel ! Nous aimerions tant remonter sur scène. Cela demande du travail et de la préparation, mais c’est dans le fond, le moment le plus intense dans ce métier. Celui d’une rencontre, d’une émotion partagée. Il nous tarde...
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