"À ces quelques secondes" avec Morgoran



    En résumé:                                        

 Ville d’origine :  Né à Berne, mais vit depuis longtemps à Neuchâtel.
 Signe du zodiaque :  Capricorne
 Plat préféré :  Tajine agneaux-dattes, c’est fou.
 Lève-tôt ou oiseau de nuit : On fait comme on peut... 
 Réseaux sociaux utilisés :  Facebook, instagram, youtube… en gros
 La chanson que vous écoutez en boucle en ce moment: Voyage (de Stephan Eicher)
 Citation préférée :  “You will miss sunrise if you close your eyes, and that will break my heart in two” (Townes Van Zandt).
 Votre super talent/pouvoir :  J’aboie très bien.


  ⚜     ⚜    ⚜   


    
Bonjour Morgoran, Merci d'être à nouveau avec le blog.
    Vous venez de sortir votre nouvel EP -  "À ces quelques secondes"  le 2 octobre. Pourriez-vous nous en dire plus sur votre travail sur l'album, 3 ans après votre premier album "Esquisse" de 2017.

    “À ces quelques secondes”, c’est un EP qui réunit six chansons écrites à différents moments de ma vie, qui ont toutes en commun de relater un moment précis et intense, parfois autobiographique, parfois imaginé. Concernant le processus de travail, il a été enregistré au studio de mon père Bernard Léchot (Vox&Verb). J’y ai commencé par poser guitare et voix, puis à habiller le tout par moi-même et en faisant venir des amis musiciens. Ce fut un long travail, pas toujours simple, d’arranger et d’enregistrer ces chansons, mais très intéressant !


Morgoran | À ces quelques secondes | 2020

    Au niveau de style avez-vous réussi à atteindre l'équilibre entre la chanson française et le folk, “rester dans le monde folk tout en empruntant d'autres sentiers” comme vous le souhaitiez pour cet album?


    J’avais effectivement énoncé cet objectif lors de notre dernier entretien, et oui je crois avoir réussi. La base de mes chansons est restée la même, mais je les ai habillées de nouvelles couleurs, par exemple en les parsemant de banjo ou de mandoline, ce qui participe à “countryser” ma musique. L’apport de la batterie et du violon m’a également permis d’affiner le paysage.



    Dans l'album il y a 6 chansons avec beaucoup d'émotions, de nostalgie, d'espoir, de séparation. Pouvez-vous nous en dire plus sur les choses qui vous ont inspiré pour les morceaux et les personnages que vous décrivez?


    Merci d’y voir tout ça ! Globalement, mes chansons naissent d’une émotion et de l’envie, du besoin, de faire quelque chose de cette émotion. Parfois, c’est simplement raconter cette émotion, comme c’est le cas de “Tu viens de partir de chez moi”, qui n’invente rien, qui n’est qu’une mise en mot d’un sentiment général m’ayant traversé. Dans d’autres cas, le lien entre l’émotion primitive est plus ténu, et les chansons qui en sortent ne sont pas autobiographiques. “Je ne viendrai pas”, par exemple, c’est une chanson qui m’est venue lors d’un trajet en train (eh oui), j’ai vu dans ma tête ce personnage attendre sur le quai, attendre le train, et ne pas y monter. Je ne sais pas pourquoi. “Pleine lune”, j’ai ressenti ce sentiment de bonheur que mon personnage rencontre dans la chanson, mais ce personnage n’est pas moi.




    Votre premier clip de "Je ne viendrai pas" est déjà sorti. Où a-t-il été filmé?

    Nous l’avons tourné dans le Jura suisse, sur les routes, en juillet 2020, ainsi que dans la région de Neuchâtel. Je suis vraiment très content de ce clip. En plus d’être visuellement très beau, il apporte un complément à la chanson en remettant en scène le personnage principal plusieurs années après. Le réalisateur Gaston Cattin et le responsable de l’image, Florent Beaudot, ont travaillé très finement ! Et le tournage est un merveilleux souvenir, au sortir du premier (semi-)confinement, c’était libérateur de passer plusieurs jours sur les routes jurassiennes pour ça.


   Avez-vous choisi la chanson suivante pour laquelle vous prévoyez de faire un clip?


    Il y a deux chansons que nous souhaitons mettre en image prochainement oui, mais pour ça il va falloir attendre que la situation sanitaire se détende !



   Dans la situation actuelle, vous êtes-vous retrouvé obligé de travailler à distance avec le reste de votre équipe? Où y a-t-il des choses que vous ne pouvez pas faire à cause de la restriction au niveau musical?


    J’ai eu beaucoup de chance, j’ai pu sortir mon EP en octobre et le concert de vernissage a pu avoir lieu ! Je n’ai pas été trop ralenti par le virus, puisque les chansons étaient enregistrées au moment du premier confinement, et j’ai pu travailler sereinement cet été. La situation est différente depuis fin octobre… concerts annulés, et pour l'instant, difficile de répéter en groupe.




    Vous aviez des performances live en ce moment en Suisse avant qu'ils ne soient annulés. Comment comptez-vous rester en contact avec vos fans si la possibilité de jouer en live n'est plus possible à l'avenir? Pouvez-vous nous en dire plus sur la façon particulière dont la pandémie affecte les artistes?


    Pour cela, heureusement qu’il y a les réseaux sociaux, ça permet de partager beaucoup de choses ! Mais je ne suis pas du genre à publier chaque jour, pas envie de saouler les gens… Sinon il est certain que la pandémie affecte durement les artistes, mais surtout les professionnels qui vivent complètement de ça, ce qui n’est pas mon cas actuellement. D’autant que les décisions politiques ne vont pas toujours dans leur sens. 




    Y a-t-il d'autres projets sur lesquels vous travaillez également en ce moment. Que pouvons-nous attendre de vous à l'avenir?


    Ces prochains temps, je vais continuer d’essayer de faire vivre cet EP, pour lequel j’ai donné beaucoup de temps ces derniers mois. La suite n’est pas encore définie, mais je vais continuer à écrire et attendre impatiemment de voir où cela me mène ;) !





Crédits photos: Yannick Haas


  ⚜     ⚜    ⚜   

Commentaires

  1. Vous avez aimé cet article?
    Partagez-le ou laissez un commentaire.
    Cela aide vos artistes préférés.

    RépondreSupprimer
  2. Retrouvez aussi l'autre interview de Morgoran ici:
    https://labonnemusiquefrancaise.blogspot.com/2020/03/morgoran_77.html

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire