LIGHTeR



    En résumé:                                        

  Âge:  33
  Ville d’origine:  Toulouse
  Signe du zodiaque:  lion
  Plat préféré:  fruits de mer
  Lève-tôt ou oiseau de nuit:  Je suis l’un et l’autre
  Réseaux sociaux utilisés:  Instagram, Facebook, Twitter
  La chanson que vous écoutez en boucle en ce moment:  Sur Mars - Marvin Jouno
  Citation préférée:  Ceux avec qui nous vivons, qui nous sont proches, et que nous sommes censés    connaître le mieux, sont ceux qui nous échappent le plus.
  Votre super talent/ pouvoir:  Me relever

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   Bonjour LIGHTeR!
   Merci d'avoir accepté de répondre à mes questions. 
   On vient de découvrir votre clip « Juste avant les vagues », un extrait de l'EP "Electro Mélancolie" qui sera bientôt disponible. Est-ce que c’est votre premier projet musical ?
   C’est le premier projet qui voit le jour après en avoir avorté un bon nombre depuis mes 10 ans de musique. LIGHTeR est le costume qui me permet enfin d’être moi dans tous mes états, tous mes excès.

   Qu’est-ce qui vous a inspiré pour créer l’album et comment vous vous êtes senti pendant la création ?
   Je dirais plutôt, qu’est ce qui m’a fait transpirer… Ce n’est pas une émotion que je suis allé chercher. C’était en moi, un trop plein de moi.
   Ma rencontre avec François Welgryn a été un élément déterminant pour que j’ose enfin mettre en lumière cette électro mélancolie. Ses textes et nos discussions ont réanimés toute confiance en moi évanouie depuis bien longtemps. Sans ça je me dirigeais vers l’ombre ou du moins une lumière bien plus tamisée, une sorte de confort. Le confort c’est terrible ! Il peut facilement nous faire passer à côté de ce que nous sommes.

   Il y a beaucoup de symboles dans votre clip – par exemple vous chantez les yeux bandés. Quel est le message de votre single « Juste avant les vagues » ?
   Les yeux bandés, on se cache, on se protège du regard de l’autre mais on se barricade surtout du sien. C’est la peur de se voir tel que l’on est vraiment. Mais pour exister, pour être, il faut par tous les moyens enlever ce bandeau. Dans mon cas c’est la musique qui m’offre cela. Dans ce single et à travers le clip c’est cette sensation qui imprègne ces deux personnages qui ne se rencontrent finalement jamais. Se sont-ils rencontrés un jour… ? Je vous laisse écrire votre propre scénario, votre histoire.


Juste avant les vagues - Lighter 


   Vous avez tourné votre clip au bord de l’océan, dans une forêt et ...un lac ?  C’est où le lieu de tournage ?
   Nous avons fait plusieurs sessions de travail autour de cette préparation de tournage avec mon frère Adrian (Slowmprod) qui a réalisé le clip.
   Après avoir réuni dans ma tête tout ce que je souhaitais voir dans ce clip vient l’heure de soumettre mes délires et ma passion cinématographique à Adrian qui prend chaque élément en compte et me dit ce qu’il est possible de faire.
   A partir de là nous réécrivons ensemble toute la colonne vertébrale du clip, puis les décors, les personnages…
   Pour « Juste avant les vagues » la question du plan d’eau et des personnages flottant dessus nous a couté quelques courtes nuits… Nos réunions se déroulent généralement chez moi dans les landes et après avoir répertorié tous les lacs et étangs de la nouvelle aquitaine, notre regard, rempli de béatitude c’est involontairement tourné vers la maison de mon voisin qui possède le lac que vous voyez dans le clip.
   Pour les autres scènes c’est la côte landaise qui nous a offert son décor que je connais bien et dont je suis éperdument amoureux depuis tout gamin.


   Quel type de chansons il y aura dans votre album ? Vous allez suivre le style moderne, électro de votre single ?
   Il y aura avant l’album un EP qui comptera 5 titres dont « Juste avant les vagues ».
   J’ai la chance pour la réalisation de cet EP de travailler avec Lionnel Buzac. J’ai pris connaissance de son travail à travers un des singles de Charlie Winston « The weekend », sur la réalisation de l’EP de Margaux Simone et par la suite sa participation sur de nombreux projets comme « Nakhane », « the portalis », « Elephanz »… J’ai eu un véritable coup de coeur pour la couleur qu’il a apporté à tous ces projets et lorsqu’il m’a dit banco pour LIGHTeR après avoir écouté mes maquettes, j’étais non seulement très heureux de cela mais je me suis aussi dit que cette électro mélancolie planante dans ma tête et dans mes démos allait vraiment voir le jour.
   Le deuxième single qui sera mis en avant portera le titre éponyme de l’EP « Electro mélancolie ». L’electro dans ce titre prendra plus de place que dans le 1er single.
   Les trois titres qui complèteront l’EP garderont cette couleur entre électro et mélancolie avec des thèmes abordés autour de l’écologie mettant en parallèle la fin du monde et celle d’un couple, l’immédiateté et la vitesse de nos vies en société et enfin la description de l’endroit où je vis dans les landes où j’ai composé toutes les mélodies de cet EP.


   D’où vient votre inspiration pour la musique et avez-vous des artistes qui vous ont influencé ?
   J’ai décidément du mal avec le mot « inspiration »… La musique est à la fois ma prison et ma plus grande liberté. Je suis condamné à elle autant que je la condamne à être libre. L’inspiration c’est la transpiration de tout ce que nous sommes.
   Chez moi on écoutait Nougaro, Ferré, Le Forestier, Jonnasz… qui m’ont toujours fascinés et qui ont évidemment nourri mon envie de texte, l’importance du message et de son esthétique.
   Parallèlement à cette culture, je découvrais dans ma chambre la musique électronique qui pouvait aller des Daft punk à Gala dont j’étais secrètement amoureux ;)
   Le challenge autour de LIGHTeR était donc de réunir ces deux univers. La mélancolie des textes portée par l’énergie de la musique électronique.

   Vous avez une histoire pendant la création de votre musique à nous raconter?
   C’est une anecdote qui a donné le nom de LIGHTeR au projet. J’étais dans mon studio, je cherchais des sons de briquet pour la partie « drums » d’un morceau. La plupart des logiciels sont en Anglais et mon Anglais étant très limité je suis allé chercher la traduction de ce mot pour obtenir ce son. En plus du clin d’oeil à mon nom de famille, Lighter est alors apparu avec une seconde signification : « plus léger ». C’est exactement ce que je voulais à travers ce projet et dans ma vie à ce moment là. LIGHTeR officialise donc ses remerciements à Google translate !

   Quelle a été le meilleur conseil que vous avez reçu par rapport à la musique?
   D’en écouter beaucoup.

   Vous avez une anxiété de performance quand vous chantez devant le public ?
   C’est plus une exigence qu’une anxiété. L’exigence de réaliser ce que j’ai imaginé, ce que j’ai rêvé. J’aime l’idée qu’un projet s’accroche à ses rêves. Que ce soit sur le plan scène, studio, clip, image… j’ai cette même envie, cette même quête.

   Qu'est-ce que vous diriez aux gens qui voudraient pêut-etre essayer de faire de la musique?
   De ne pas essayer mais d’en faire…

   Qu'est-ce que on peut attendre de vous ? Quels sont vos futurs projets?
   J’ai commencé ce métier par la scène, ce sera l’accomplissement de ces années de studio, de recherche à être plus soi et j’ai hâte de pouvoir partager tout cela avec des visages, des émotions, des corps qui comme moi auraient envie d’électro mélancolie.

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Commentaires

  1. Waouw j'aime beaucoup son style, sa voix! Encore une belle découverte grâce à ton blog. 👌 J'ai hâte de découvrir la suite.

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